The post-Cold War era has provoked a revival of various implicit as well as explicit returns to Stoic cosmopolitan theory as a possible source of a normative conceptual framework for international relations and global community. This article confronts this revival of interest in Stoicism with an analysis of Cicero's constructive critique of original Stoic conceptions of the world community. Particular attention is paid to the arguments by which Cicero identifies major flaws in the Stoic outlook and establishes the validity of his alternative notion of the “law of nations.” It is argued that Cicero's transformation of Stoicism issues in a more modest but more solid, as well as more civic-spirited, cosmopolitan theory. At the same time, the implications of Cicero's arguments for our understanding of justice altogether are clarified. La période qui a suivi la guerre-froide a provoqué un regain d'intérêt, à la fois implicite et explicite, à l'endroit de la théorie du stoïcisme cosmopolitain comme source possible d'un cadre conceptuel normatif permettant de prendre en compte les relations internationales et la communauté mondiale. Cet article confronte ce regain d'intérêt pour le stoïcisme avec une analyse de la critique constructive de Cicéon des premières conceptions stoïques de la communauté mondiale. Une attention particulière est portée aux arguments où Cicéon identifie les limites du regard stoïque et établit la validité de sa notion alternative du « droit des nations ». Il est soutenu que la transformation que Cicéron a apporté aux enjeux du stoïcisme dans la théorie du cosmopolitanisme est plus modeste mais plus solide, mais aussi qu'elle s'est réalisée dans un esprit davantage civique. En même temps, les implications des arguments de Cicéron pour notre compréhension de la justice sont aussi clarifiées.