Over one million Francophone Canadians live in official language minority communities (OLMC) outside of Québec. Availability and accessibility of linguistically appropriate care to these OLMCs is lacking, resulting in poorer quality of care. To help address this health equity gap, the FrancoDoc program was created in 2015 to identify Francophone/Francophile medical students enrolled at medical faculties that use English as their primary language of instruction and equip them with skills to increase their medical French abilities. Little is known, however, about the affordances and limitations of this educational endeavour.
Our qualitative instrumental single case study explored participants’ experiences with FrancoDoc, while also examining factors shaping the delivery of linguistically appropriate healthcare services to OLMCs. We conducted semi-structured interviews with medical students from across Canada and thematically analyzed these using a reflexive, inductive approach.
Four main themes were derived from 12 interviews: factors facilitating French language learning; barriers to French language learning; contextual factors shaping linguistically appropriate healthcare provision; and recommendations to improve healthcare education to better prepare learners to provide care to OLMCs.
Medical student participants are highly motivated to engage in educational activities linked to FrancoDoc. Their efforts are nonetheless frequently impeded by barriers such as time constraints, irregular event programming, lack of regular clinical learning opportunities, and lukewarm support from faculties of medicine. If medical faculties are to realize their obligations to the OLMCs that they serve, recognition of language as a specific social determinant of health and more robust institutional supports for initiatives like FrancoDoc are paramount.
Plus d’un million de Canadiens francophones vivent dans des communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM) hors Québec. L’accessibilité de soins linguistiquement appropriés aux CLOSM est limitée. Par conséquent, la qualité des services qui leur sont offerts en souffre. Le programme FrancoDoc a été créé en 2015 pour aider à combler cette lacune sur le plan de l’équité en matière de santé. Il vise à offrir aux étudiants en médecine francophones ou francophiles dont l’anglais est la principale langue d’enseignement les moyens d’améliorer leurs compétences en français médical. Cependant, on sait peu de choses sur les possibilités et les limites de cette initiative éducative.
Notre étude qualitative instrumentale de cas unique a exploré les expériences des participants au programme FrancoDoc, tout en examinant les facteurs qui influencent la prestation de services de santé linguistiquement appropriés aux CLOSM. Nous avons mené des entrevues semi-structurées avec des étudiants en médecine de tout le Canada et nous en avons analysé le contenu thématiquement en utilisant une approche réflexive et inductive.
Quatre thèmes principaux ont été dégagés des 12 entrevues réalisées : les facteurs facilitant l’apprentissage du français; les obstacles à l’apprentissage du français; les facteurs contextuels influençant la prestation de soins de santé linguistiquement appropriés; et les recommandations visant à améliorer l’enseignement en soins de santé de manière à préparer les apprenants à servir les CLOSM.
Bien que très motivés par le programme FrancoDoc, les étudiants participants se heurtent à des obstacles comme les contraintes de temps, la programmation irrégulière des activités, le manque d’occasions d’apprentissage clinique régulier et la réticence des facultés de médecine. Or, pour remplir leurs obligations envers les CLOSM qu’elles servent, il est essentiel que les facultés de médecine reconnaissent la langue comme un déterminant social spécifique de la santé et qu’elles offrent un soutien solide aux initiatives comme le programme FrancoDoc.